Guide Complet sur la Loi de Location Saisonnière en France : Réglementations et Conseils Pratiques

La location saisonnière représente un segment dynamique du marché immobilier français, avec plus de 3 millions de logements proposés chaque année. Face à cette popularité croissante, le législateur a progressivement renforcé l’encadrement juridique de cette pratique. Comprendre la réglementation en vigueur constitue une nécessité absolue pour tout propriétaire souhaitant proposer son bien en location de courte durée. Ce guide détaille l’ensemble des obligations légales, des démarches administratives et des aspects fiscaux liés à la location saisonnière en France, tout en fournissant des conseils pratiques pour une gestion optimale et conforme à la législation.

Cadre Juridique de la Location Saisonnière en France

La location saisonnière est définie par le Code du Tourisme comme la location d’un meublé conclue pour une durée maximale de 90 jours consécutifs par un même locataire. Cette définition légale sert de fondement à l’ensemble des réglementations applicables dans ce domaine.

Le cadre juridique repose principalement sur plusieurs textes fondamentaux. La loi ALUR de 2014 a initié un encadrement plus strict des locations de courte durée. La loi pour une République Numérique de 2016 a renforcé les obligations des plateformes en ligne et des propriétaires. Plus récemment, la loi ELAN de 2018 a considérablement durci les sanctions applicables aux contrevenants.

Ces textes distinguent deux catégories de locations saisonnières. D’une part, la résidence principale, qui peut être louée dans la limite de 120 jours par an sans changement d’usage. D’autre part, la résidence secondaire, dont la mise en location saisonnière dans certaines zones tendues nécessite une autorisation de changement d’usage et parfois une compensation.

Les municipalités disposent d’une marge de manœuvre considérable pour adapter la réglementation aux spécificités locales. Les villes touristiques comme Paris, Nice, Bordeaux ou Lyon ont généralement adopté des règles plus restrictives. À Paris, par exemple, la location d’une résidence secondaire en courte durée requiert non seulement une autorisation mais aussi l’achat d’une surface commerciale équivalente pour compensation.

Le non-respect de ces dispositions expose le propriétaire à des sanctions financières pouvant atteindre 50 000 euros pour les personnes physiques et 100 000 euros pour les personnes morales. Des astreintes journalières jusqu’à 1 000 euros peuvent être appliquées jusqu’à régularisation de la situation.

Évolution récente de la législation

La réglementation continue d’évoluer pour s’adapter aux enjeux contemporains du marché locatif. Depuis 2023, de nouvelles dispositions renforcent le pouvoir des copropriétés pour encadrer voire interdire la location saisonnière dans leurs immeubles. Les règlements de copropriété peuvent désormais inclure des clauses limitatives, votées à la majorité simple.

Face à la crise du logement, de plus en plus de municipalités mettent en place des mesures restrictives. Certaines communes touristiques instaurent des quotas par quartier ou exigent des autorisations temporaires à renouveler périodiquement, afin de maintenir un équilibre entre l’offre touristique et les besoins en logements permanents.

Démarches Administratives et Autorisations Nécessaires

Pour se conformer à la législation en vigueur, tout propriétaire désireux de proposer son bien en location saisonnière doit accomplir plusieurs démarches administratives préalables, variant selon la nature du bien et sa localisation.

La première obligation concerne l’obtention d’un numéro d’enregistrement. Dans les communes ayant mis en place cette procédure (comme Paris, Bordeaux, Lyon, Nice ou Marseille), le propriétaire doit effectuer une déclaration en ligne sur le site de la mairie. Ce numéro à 13 chiffres doit figurer sur toutes les annonces, quel que soit le canal de diffusion. Cette mesure permet aux municipalités de contrôler le respect de la limite des 120 jours pour les résidences principales.

Pour les résidences secondaires situées dans des communes de plus de 200 000 habitants ou dans des zones tendues, une autorisation de changement d’usage est requise. Cette demande s’effectue auprès du service d’urbanisme de la commune et peut être soumise à des conditions strictes, incluant parfois une obligation de compensation. Ce mécanisme impose l’acquisition d’une surface commerciale équivalente pour la transformer en habitation, afin de maintenir l’équilibre du parc résidentiel.

  • Effectuer une déclaration préalable en mairie (formulaire Cerfa n°14004*04) dans toutes les communes où la procédure d’enregistrement n’est pas mise en place
  • Vérifier la conformité avec le règlement de copropriété, qui peut restreindre ou interdire la location de courte durée
  • Obtenir l’autorisation administrative pour les locaux professionnels transformés en meublés touristiques
  • S’immatriculer auprès du Greffe du Tribunal de Commerce pour les loueurs non professionnels dépassant 23 000 € de revenus annuels

Les propriétaires doivent être particulièrement vigilants quant aux spécificités locales. À Biarritz, par exemple, le conseil municipal a instauré un système de quotas par quartier. À Saint-Malo, la municipalité a mis en place un dispositif d’autorisation temporaire de 3 ans, non renouvelable dans certains secteurs. Ces mesures visent à limiter la prolifération des meublés touristiques dans les zones où la pression sur le logement permanent est forte.

La procédure de classement, bien que facultative, mérite d’être envisagée. Ce classement en étoiles (de 1 à 5) offre une visibilité accrue auprès des voyageurs et permet de bénéficier d’avantages fiscaux significatifs. Pour l’obtenir, le propriétaire doit faire appel à un organisme évaluateur accrédité qui vérifiera la conformité du logement avec une grille de critères établie par Atout France, l’agence nationale du tourisme.

Enfin, depuis 2020, les propriétaires doivent s’assurer que leur logement répond aux critères de décence définis par décret (superficie minimale de 9m², installations électriques aux normes, chauffage adéquat, etc.). Un diagnostic technique complet (DPE, électricité, gaz, plomb, amiante selon les cas) doit être réalisé et communiqué au locataire.

Obligations Fiscales et Déclarations des Revenus

Le régime fiscal applicable aux locations saisonnières comporte plusieurs spécificités que les propriétaires doivent maîtriser pour optimiser leur situation fiscale tout en respectant leurs obligations déclaratives.

Les revenus issus de la location saisonnière sont considérés comme des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) et non comme des revenus fonciers. Cette qualification fiscale ouvre droit à deux régimes d’imposition distincts:

Le régime du micro-BIC s’applique automatiquement lorsque les recettes annuelles n’excèdent pas 77 700 euros. Ce régime simplifié permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire pour frais de 50% sur les revenus bruts (71% pour les meublés classés). Le propriétaire n’a pas à justifier ses charges réelles, ce qui représente un avantage administratif considérable.

Le régime réel devient obligatoire au-delà de 77 700 euros de recettes annuelles, mais peut être choisi volontairement en dessous de ce seuil. Il permet de déduire l’intégralité des charges réelles (intérêts d’emprunt, frais de gestion, assurances, taxe foncière) ainsi que l’amortissement du bien, à l’exception du terrain. Ce régime nécessite une comptabilité plus rigoureuse mais peut s’avérer fiscalement avantageux pour les biens fortement amortissables ou générant des charges importantes.

Au-delà de l’impôt sur le revenu, les loueurs sont assujettis aux prélèvements sociaux (17,2%). Toutefois, lorsque les recettes annuelles dépassent 23 000 euros, ou représentent plus de 50% des revenus professionnels du foyer fiscal, le propriétaire devient loueur en meublé professionnel (LMP). Ce statut entraîne l’affiliation au régime social des indépendants (RSI) et le paiement de cotisations sociales, mais offre en contrepartie la possibilité d’imputer les déficits sur le revenu global.

TVA et taxes locales

La question de la TVA mérite une attention particulière. Les locations saisonnières sont en principe exonérées de TVA, sauf si elles s’accompagnent de services para-hôteliers (petit-déjeuner, ménage régulier, accueil). Dans ce cas, le propriétaire doit s’immatriculer auprès du Service des Impôts des Entreprises (SIE) et facturer la TVA au taux de 10% (5,5% pour le petit-déjeuner).

Les propriétaires doivent par ailleurs collecter la taxe de séjour auprès de leurs locataires et la reverser à la commune. Son montant varie selon la catégorie d’hébergement et la politique locale. Dans certaines municipalités, les plateformes comme Airbnb ou Abritel collectent directement cette taxe, mais le propriétaire reste légalement responsable de sa bonne perception.

Depuis 2019, les plateformes de mise en relation ont l’obligation de transmettre à l’administration fiscale un récapitulatif annuel des revenus perçus par chaque loueur. Cette mesure de transparence rend particulièrement risquées les omissions déclaratives. Les sanctions pour défaut de déclaration peuvent atteindre 80% des sommes éludées, auxquelles s’ajoutent des intérêts de retard.

Pour les propriétaires souhaitant minimiser leur charge fiscale, plusieurs stratégies légales existent. Le classement du meublé permet d’augmenter l’abattement forfaitaire à 71% dans le cadre du micro-BIC. La création d’une société civile immobilière (SCI) peut offrir une flexibilité accrue dans la gestion patrimoniale, bien que ce montage doive être soigneusement évalué au regard de la situation personnelle du propriétaire.

Normes de Sécurité et Équipements Obligatoires

La mise en location saisonnière d’un bien immobilier implique le respect de normes strictes visant à garantir la sécurité des occupants et la qualité de l’hébergement proposé.

Le logement doit impérativement satisfaire aux critères de décence définis par le décret n°2002-120 du 30 janvier 2002, modifié par le décret n°2017-312 du 9 mars 2017. Ces critères portent notamment sur:

  • Une surface habitable minimale de 9m² et une hauteur sous plafond d’au moins 2,20m
  • Un volume habitable d’au moins 20m³ par occupant
  • Des installations électriques et de gaz conformes aux normes de sécurité en vigueur
  • Un système de chauffage adapté aux caractéristiques du logement
  • Une ventilation fonctionnelle permettant un renouvellement de l’air

Depuis le 1er janvier 2023, les logements dont la consommation énergétique excède 450 kWh/m²/an (classés G+) sont considérés comme indécents et ne peuvent plus être proposés à la location, y compris saisonnière. Cette interdiction s’étendra progressivement aux autres logements énergivores selon un calendrier établi jusqu’en 2034.

En matière de sécurité, l’installation d’au moins un détecteur de fumée normalisé (NF EN 14604) est obligatoire dans chaque logement. Ce dispositif doit être fonctionnel en permanence et vérifié régulièrement. Pour les logements équipés de cheminées ou poêles à bois, l’installation d’un détecteur de monoxyde de carbone est fortement recommandée, voire obligatoire dans certaines communes.

Les meublés touristiques doivent comporter un équipement minimal défini par l’arrêté du 2 août 2010. Cet équipement comprend:

Pour la literie: matelas d’une épaisseur minimale de 13 cm, protège-matelas, couette ou couverture, oreillers, alèse.

Pour la cuisine: évier avec eau chaude et froide, plaques de cuisson, four ou micro-ondes, réfrigérateur avec compartiment conservation basse température, vaisselle en quantité suffisante, ustensiles de cuisine, autocuiseur ou fait-tout.

Pour le séjour: table et sièges correspondant à la capacité d’accueil, rangements suffisants.

Pour la salle d’eau: douche ou baignoire avec eau chaude et froide, lavabo, WC (pouvant être séparés).

Les propriétaires doivent par ailleurs mettre à disposition des locataires certains équipements d’entretien (aspirateur, fer et table à repasser, étendoir à linge) ainsi que des équipements de loisirs adaptés (téléviseur, accès internet).

Au-delà de ces exigences réglementaires, les normes de classement établies par Atout France définissent des critères de qualité plus précis, répartis en trois chapitres: équipements, services au client, accessibilité et développement durable. Si le classement reste facultatif, il constitue un gage de qualité pour les voyageurs et permet au propriétaire de bénéficier d’un abattement fiscal majoré.

La mise à disposition d’une notice d’utilisation et de sécurité pour tous les équipements est vivement conseillée. Ce document doit préciser le fonctionnement des appareils électroménagers, du chauffage, des systèmes d’alarme, ainsi que les consignes d’évacuation en cas d’urgence. Il est judicieux d’y inclure les numéros d’urgence (pompiers, SAMU, police) et les coordonnées des services médicaux à proximité.

Contrat de Location et Assurances: Protéger Propriétaires et Locataires

La rédaction d’un contrat de location adapté et la souscription d’assurances appropriées constituent des éléments fondamentaux pour sécuriser juridiquement l’activité de location saisonnière et prévenir les litiges potentiels.

Le contrat de location saisonnière doit obligatoirement être établi par écrit et comporter certaines mentions légales, conformément à l’arrêté du 2 août 2010. Ce document juridique essentiel doit préciser:

  • L’identité complète du propriétaire et du locataire
  • La description précise du logement (adresse, type, surface, équipements)
  • La capacité d’accueil maximale du logement
  • Les dates exactes de début et de fin de séjour
  • Le prix total de la location et les modalités de paiement
  • Le montant du dépôt de garantie et les conditions de sa restitution
  • Les charges incluses et celles facturées en supplément
  • Les conditions d’annulation pour chaque partie

Le contrat doit être signé par les deux parties avant le début de la location. Une pratique recommandée consiste à l’envoyer en deux exemplaires au locataire, qui en retourne un signé accompagné du versement d’un acompte (généralement 25 à 30% du montant total). Contrairement à l’arrhes, l’acompte engage définitivement les deux parties et n’est pas remboursable en cas d’annulation par le locataire, sauf dispositions contractuelles spécifiques.

Le dépôt de garantie (ou caution) n’est encaissé qu’en cas de dommages constatés lors de l’état des lieux de sortie. Son montant n’est pas légalement plafonné pour les locations saisonnières, mais correspond généralement à 20-30% du montant total de la location. Il doit être restitué dans un délai raisonnable après le départ du locataire, déduction faite des éventuelles sommes justifiées par des dégradations.

L’état des lieux d’entrée et de sortie, bien que non obligatoire en location saisonnière, constitue une protection efficace contre les litiges relatifs à l’état du logement. Ce document peut être complété par un inventaire détaillé des équipements et du mobilier mis à disposition.

Couverture assurancielle adaptée

En matière d’assurance, plusieurs niveaux de protection doivent être envisagés. L’assurance habitation classique ne couvre généralement pas l’activité de location saisonnière. Le propriétaire doit donc:

Souscrire une extension de garantie spécifique auprès de son assureur habituel, ou opter pour un contrat dédié à la location saisonnière. Cette assurance doit couvrir les risques liés à la présence de tiers (incendie, dégât des eaux, responsabilité civile).

Vérifier que sa responsabilité civile couvre les dommages que pourraient subir les locataires durant leur séjour.

Envisager une garantie loyers impayés spécifique aux locations de courte durée, particulièrement utile pour les propriétaires gérant plusieurs biens.

Informer sa copropriété de l’activité de location saisonnière, pour s’assurer que l’assurance de l’immeuble couvre les risques liés à cette activité.

Du côté du locataire, il est recommandé d’exiger une attestation d’assurance villégiature, extension temporaire de son assurance habitation principale qui couvre les dommages qu’il pourrait causer au logement loué. Cette exigence peut être stipulée dans le contrat de location.

Les plateformes de réservation proposent parfois leurs propres garanties. Airbnb offre par exemple une « Garantie Hôte » couvrant jusqu’à 1 million d’euros de dommages, tandis qu’Abritel propose une protection similaire via son programme « Garantie Propriétaire ». Ces garanties constituent un complément utile mais ne dispensent pas le propriétaire de souscrire sa propre assurance, car elles comportent de nombreuses exclusions et conditions restrictives.

En cas de litige non résolu à l’amiable, les parties peuvent saisir la Commission départementale de conciliation avant d’envisager une action judiciaire devant le tribunal judiciaire. Pour prévenir ces situations, il est judicieux d’inclure dans le contrat une clause de médiation préalable obligatoire.

Stratégies Gagnantes pour une Location Saisonnière Réussie

Au-delà du cadre réglementaire, la réussite d’un projet de location saisonnière repose sur l’adoption de stratégies performantes en matière de valorisation, de commercialisation et de gestion quotidienne du bien.

La valorisation du bien constitue un facteur déterminant pour se démarquer dans un marché concurrentiel. L’aménagement doit être pensé spécifiquement pour une clientèle touristique, avec une attention particulière portée à:

La fonctionnalité des espaces, privilégiant les rangements pratiques et les équipements faciles d’utilisation

Le confort de la literie, élément systématiquement mentionné dans les évaluations des voyageurs

La décoration, idéalement sobre mais chaleureuse, reflétant l’authenticité locale sans tomber dans les clichés touristiques

Les équipements différenciants comme une connexion internet haut débit, des systèmes de divertissement de qualité ou des équipements de bien-être (jacuzzi, sauna)

La commercialisation efficace du bien implique une présence multicanale et une stratégie tarifaire adaptée. Les plateformes spécialisées comme Airbnb, Booking ou Abritel offrent une visibilité immédiate mais prélèvent des commissions importantes (généralement 3 à 20% du prix de location). Développer son site internet personnel et travailler sa présence sur les réseaux sociaux permet progressivement de générer des réservations directes, plus rémunératrices.

La photographie professionnelle représente un investissement rentable. Des clichés de qualité, réalisés avec un éclairage adapté et des angles valorisants, augmentent significativement le taux de conversion des annonces. La description doit être précise et attractive, mentionnant non seulement les caractéristiques du logement mais aussi les atouts de son environnement (proximité des commerces, des transports, des sites touristiques).

Gestion opérationnelle et relation client

La gestion opérationnelle peut être assurée personnellement ou déléguée à un prestataire spécialisé. Dans le premier cas, le propriétaire doit organiser efficacement:

  • L’accueil des voyageurs, en personne ou via des solutions automatisées (boîtes à clés sécurisées, serrures connectées)
  • Le ménage entre deux locations, avec des protocoles stricts garantissant une hygiène irréprochable
  • La maintenance préventive et curative des équipements
  • La gestion des consommables et des produits d’accueil

La délégation à un gestionnaire professionnel représente un coût (généralement 20 à 30% des revenus locatifs) mais offre une tranquillité d’esprit considérable et permet souvent d’optimiser le taux d’occupation grâce à l’expertise marketing de ces prestataires. Des solutions intermédiaires existent, comme les conciergeries qui prennent en charge uniquement certains aspects opérationnels (remise des clés, ménage).

L’excellence relationnelle constitue un levier majeur de différenciation. Les pratiques suivantes contribuent à fidéliser la clientèle et à générer des évaluations positives:

Préparer un livret d’accueil détaillé, contenant non seulement les informations pratiques sur le logement mais aussi des recommandations personnalisées sur les commerces, restaurants et activités à proximité

Prévoir quelques attentions de bienvenue adaptées au profil des voyageurs (produits locaux, bouteille de vin, gourmandises pour les enfants)

Maintenir une communication proactive avant, pendant et après le séjour, en respectant toutefois l’intimité des locataires

Solliciter systématiquement les avis des voyageurs et les utiliser comme source d’amélioration continue

La tarification dynamique permet d’optimiser la rentabilité en ajustant les prix selon la saisonnalité, les événements locaux et le taux d’occupation. Des outils comme PriceLabs ou BeyondPricing facilitent cette approche en analysant les données du marché en temps réel.

Enfin, l’analyse régulière des indicateurs de performance (taux d’occupation, revenu moyen par nuitée, coût d’acquisition client) permet d’affiner continuellement sa stratégie. La location saisonnière est un secteur en constante évolution, où l’adaptabilité et l’innovation constituent des facteurs déterminants de réussite à long terme.